Je suis le temps que j’ai longuement intériorisé
parfois trop fixé
comme des cimaises
des affronts à la longévité
j’ai pétri, bâti des sphères
qui se sont succédées dans la matière
morte dans le reposoir où je les avais logées
jusqu’à ce qu’elles bleuissent
qu’elles soient minéralisées

ainsi j’ai fixé la beauté intérieure
qui se reprise toujours
sur le tissu d’un mièvre espoir

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