Visage

Sur le visage il y a une chose comme une mouche
Posée ainsi que le caractère
Une chose belliqueuse et éteinte
Mais de grande beauté
La stature étreint le vase dominant de la terre
Et fait autant que faire se peut
Avec les communications subalternes
Et l’échancrure du monde
En bas comme un magma

La poésie sûrement conduit à la désespérance
La torsion des espaces fait un visage
Mais la distance qu’opère
Une suite de neurones fait que le visage
Est dans la beauté de la terre
Etreinte, accolée à des cieux plus beaux

Il n’y a plus de feu qu’un lac tari
Qui souffre sa mer morte
Il n’y a que le cri qu’on n’entend plus
D’une vieille lubie et de temps
Tellement anciens qu’il sont réprimandés
Par le monde contemporain

Il n’y a qu’une exactitude
C’est celle de ce vase donné
Qui est un visage qui ne dit mot
Et ne sait dans son mouvement rien
Qu’une stature amère
Et qu’un chemin qu’il avait pris sans rien attendre
D’aucun sens des arrivées

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