une nuit tout seul

la nuit de tout absolument tout
s’amenuise s’éteint
si pauvre, pauvre soleil en lambeaux
paupérisation d’une nuit et de fausses lueurs
une fin proche
inévitable pointe sans qu’on puisse
bouger un peu

une lanterne mourante le noir tourne au vert
un jaune sale aligne quelques réverbères
survivance cette venue mauvaise
intransigeante réduction
au loin peut-être
navigue

une tension de coulisses, clouée
aux limites qui s’exaspèrent
grésille une sorte de flammèche verte
ce qu’on a vu une fois définit tout le champ
à venir, la tranchée
verticale

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*