C’est comme de l’eau qui coule
Comprends-tu
Ce n’est plus la réalité disruptive
Mais la réalité effective ce n’est plus une inflation cérébrale
C’est ta bouche qui se coud à la terre
Et rien qui n’appartienne à cette terre
Que des morceaux de chairs
Ce n’est pas la nuit créatrice
Mais la banalité du vent qui vient et des choses qui viennent
Les choses normatives
Sont des fragments d’autres choses qui se construisent
Le poète est débordé et insensible
Il est le pion du temps
Sur l’échiquier du dehors sensible
Ta bouche est la mienne sans qu’elle soit
Une mer qui oscille