Poussières, pierres

POUSSIERES, PIERRES


une terre battue, retournée chante un peu
le plein soleil lui donne une couleur : celle du sang
le sang de la terre foulée un milliard de fois
converse avec ce même sang, cette même irrigation dans nos têtes
nos cerveaux nuancés, embarquent un foin saisonnier
nos cerveaux enlacés gagnent quelques poussières d’été
nous cherchons l’ombre où le château
la pierre froide et l’obscurité
nous cherchons le sang imbibé
le sang scellé dans les colonnes
les interstices et les voûtes
nous cherchons la lumière filtrée

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