Le courant clair de cette masure
Se confond aux yeux émancipés
Et l’étonnante algèbre
Evanouie dans le creux du fossé
Elle passe comme la vipère princière
Dénuée de venin, et même
De ce qui pourrait être venimeux
Dans toute constitution rudimentaire
Elle est seule sereine et rieuse
Comme un couperet tranche une oasis
Et démantibule les ossuaires
Dans le nœud amoureux de l’air