Ils aiment une moitié de Nietzsche
Mais n’aiment pas l’autre moitié
Ils aiment une moitié d’Aristote
Mais n’aiment pas l’autre moitié
De manière générale
Ils n’aiment qu’à moitié
Et font de l’autre moitié le terrain
Du sensible et de la souffrance
De la beauté qu’ils ne peuvent toucher
Car ils ont des mains virtuelles
Qui sont étanches au sang
Qui leur coule entre les doigts