Mon cœur s’accélère
Comme si le cosmos la broyait
Comme si ce dont nous dépendons
La strangulait jusqu’à ce que saille sa bile
Se déverse le chaos contenu
Par le piaillement
Par la frénésie d’un derme où poils
Et langues s’irisent, et s’émonde
La juste mesure olfactive
La juste oliveraie
Le juste jus d’agrume et l’huile
De feuilles d’olivier, la pression
Où les choses caillent à la surface
Construisent une structure
Où nous sommes effondrés