Double hélice d’hélium
Qui ne semble plus convaincre
Et fait un effort de synthèse
Pour ressusciter
Le temps vient comme un diadème
Enguirlander la pesanteur du monde
Le temps vient comme le fait accompli
Exige que rien ne subsiste
Peur d’une fin subite
Dans le médicament du soir
Et la phalène entre par la nuit
Pour secourir le miroir
De ce qu’elle ne verra jamais

Le temps se torsade
Comme une ellipse partielle
Et la pleine durée
Dit aux traverses de fer
Qu’elles sont immobiles et figées.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*