Une nuit
Ne rien posséder
Dans la nuit la flammèche
Encore qu’aucun crépitement ne soit sienne
Mais appartienne aux nappes souterraines
Ne rien désirer ni obtenir
D’autre qu’une peur vaguement infantile
Toi qui as si bien brillé dans le terreau du jour
Et sommeillé dans l’apparition du soir
Tu es la balle de foin esseulée
Qui se choque aux lèvres du cosmos
Abandonné, mais tellement livré
Au bien le plus ridicule qui abonde
Que c’en est assez.
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