Le rose crémeux des méandres
Nous occupe à mélanger à tes lèvres
La pesanteur de l’univers
Montagne alpine où les corps légers
Tombent de leur poids dans les précipices
Que la pierre de tes lèvres emporte
Dans le tourment des lieux évincés
Oubliés qui seuls avec ta bouche
S’éclairent d’une vieille vanité

Dans cette éclaircie de roses
Tu calmes les souffrances par ton apothéose
Et renchérit de douleurs
Par le bien que tu exposes, par ta bouche
Scellant le monde et l’univers
Dans une tourmente close

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