EROS

Dans la nuit chaude
Je ne sens plus la main du daimôn
Mais la griffe velue d’une hyène
Le village fantôme de basalte
Et la vasque de pierre qui chute
Dans le sol onirique de la place
Eros n’est rien
Qu’un jeu fait de cartes
J’ouvre cette nuit par la plaine
Désert de sables noirs et de becs
Corps de scorpions démembrés

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