Le non-amour affiché par la posture punk n’est que le revers d’une quête personnelle de valeurs « vraies ». Il en va ainsi d’une longue plongée en soi et hors du champ social fait d’obligations et de « tu verras plus tard ». Ce qu’on y trouve est une sensation brute, une série de mondes possibles, d’échanges et de liberté.
L’éternel combat consiste à lutter entre ce qui ne serait qu’une finitude au désir de liberté du jeune et la vie réglée de l’adulte. Celui qui ne se sent pas encore tout à fait piégé dans une vie sociale réglée ressent naturellement des affinités avec un culte qui ne pose aucune limite, une liberté affichée, quelque chose qui n’a pas encore été atteint.