J’étais dans une force brute où l’électron m’enviait
Il désirait une semblance de mouvement telle
Que celle qui brûlait et dansait
Dans une agonie de silence
Où l’on entend encore le bruit des flammes
L’électron, petit, jaloux, s’insinuait
Et mangeant à même la flamme
Crépitait comme un combustible
Dans un désert et une jungle en feu
Mais ce n’était qu’un envieux qui n’avait
Jamais encore offert un tel paradis
Aux hôtes et au vide qu’il avait habités