« J’entends une plainte… »

J’entends une plainte, j’entends un calme
J’entends une aile brisée
Une mort qui saisit son luth : elle chante
Je me tais, nous ne disons rien
Je ne me plains pas à vrai dire : je pense à des ambiances
Des coins de terre, d’air, d’immeubles et de régions
C’est un vase clos, un vase fissuré
De belles entailles saignent
Des cris des années et une jeunesse
Je suis parvenu au terme de cette étude : rien ne vieillit
Ou plutôt rien ne meurt tout à fait
Qui sait, je vivrais peut-être cent ans
Je devancerais peut-être les biens-portants

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