Le fantôme de la résine

LE FANTÔME DE LA RESINE

 

Je gueulais très fort le désir de la résine
J’assassinais au téléphone les lourds ennuis
Qui gelaient le plaisir que j’aurais pris
Je tuais le monde et la famille pour ce savant mépris

Pour un peu de résine irrésistible je gueulais
Je faisais des discours de haine, de christ fou
Pour que les images s’alignent et les rêves grandissent
J’exhortais l’atmosphère à prendre racine

Je fulminais en faisant le mal où le bien grossissait
Et surprise comme une aurore de sincérité
La résine se fit par des nuées ouvertes
Des trouées oranges qui s’invectivaient

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