tu es cet espace qui tire sur le mien. cette poche dans l’air avale à petit feu les fumées qui passent.
l’espace est limpide, orchestré par cette spirale qui ne me fait pas absent, mais pleinement à ta portée.
cela baigne comme au fond d’un muscle d’une force démesurée.
le temps immédiat applique sa bouche sur la torsion de cet espace que tu délimites. cette bouche s’ouvre, écartèle ses lèvres et me tient en haleine.
c’est un néant de formes qui agissent, prennent terre sur la vasque, l’étendue qui me désigne comme ton pénitent.