Amuserie (bouffonnerie baudelairienne)

Je fus relâché du purgatoire au bout de quarante jour et eus droit au paradis. Après avoir poussé la porte, on m’observa d’une étrange façon qui sembla de la convoitise. On m’avait préparé une réception. Des gens louchaient comme s’il avaient des arrières pensées dont je croyais le paradis exempt. Beaucoup avaient des imperfections sur le visage et l’odeur me remémora d anciens lieux que j’avais connus et qui pourtant m avaient valu le purgatoire. Des femmes me servirent un met comestible qui sembla un étron, puis je remarquais des gens s’agiter comme des crapauds épileptiques sur le côté, tandis que d’autres convives semblaient inquiets, d’autres encore abasourdis comme par une mauvaise nouvelle. Le décor était fait de pastels de Renoir, peintre qui me fit toujours accélérer le pas quand je tombais sur lui dans un quelconque musée. La musique quant à elle, était d’une mélancolie qui semblait mal adaptée à un monde où le drame aurait cessé. On me montra ensuite des vers qui semblaient avoir emprisonné ce lieu dans la concupiscence et la douleur. N’y a-t-il pas un endroit où je pourrais flâner seul avant de vous rejoindre leur demandais je ? Assurément pas me répondit on. Ici nous sommes toujours ensemble pour le bien de tous.

Quoi c’est donc là le paradis pensais je ! Que je retourne au purgatoire où les roches sont grises et éternelles !

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