Le savoir ou la connaissance de soi (en s’éloignant de la ville).

Le savoir est un enseignement autonome, il apprend de lui-même, en correspondance avec son milieu, des institutions et le cosmos au sens large. Le savoir est un rayonnement interne, profond, immanent. Il s’alimente par une suite d’interactions qui coïncident avec soi même. Il dépend de son environnement, mais le soumet à ses puissances personnelles. Son compromis avec le monde, son environnement et les gens dépend de son indépendance (cette formule qui semble obscure est un principe éternel). L’indépendance crée des relations plus riches qu’une dépendance souveraine, elle accueille plus qu’elle ne se réfugie en elle. Elle joue sur les relations plus qu’elle ne les subit. Elle est heureuse selon une dialectique positive, et son bonheur ne repose plus sur l’apparence ou des agissements qui ne reflètent pas sa véritable nature, mais une interaction de dépendances.

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