L’état de confusion totale d’une personne qui repose sur le déni, vis à vis de son identité, peut élaborer une clarté mensongère et perverse pour s’en sortir. Son discours semble pertinent, lorsqu’il repose sur des fondations instables. Il devient sa propre mythologie, ressassant des mythes qui se référent à des moments qu’il a en vérité parfaitement oubliés, qu’il hallucine pleinement lui-même. Le mensonge devient la vérité, à tel point qu’un auditoire peu éclairé la croit. L’auditoire devient l’objet de ces mythes. C’est un processus typique qui a eu lieu dans toutes les histoires de la montée du fascisme.

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