Ce qu’il y a de génial avec la littérature, et plus en amont avec la pensée tue (car c’est cela qu’elle est), c’est ce certain pouvoir de duperie qui consiste à faire passer des émotions, parfois exclamatives, lorsqu’il n’en est rien en soi. C’est l’un de ses pouvoirs, sa force d’intériorisation. On peut duper des gens de la sorte, parfois à profit, avoir raison de gens qui n’ont pas ce pouvoir d’expression tue ou littéraire. Il en va un peu de même dans la vie, mais la qualité de l’expression qu’il peut y avoir derrière ce pouvoir n’est jamais visible. Sauf chez les personnes expérimentées. Enfin parfois si quand même (expression prise à un sketch de Groland qui parodie Faites entrer l’accusé).

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*