Je pense que Hegel ouvre les voies de la philosophie moderne grâce à la dialectique et qu’elle semble se perdre au profit d’un vieux moralisme. Hegel, grâce à la dialectique, isole et montre les pouvoirs de la nécessaire negativite positive. J’ajoute cet adjectif à raison. En vérité ces deux là, le + et le – se combinent, mais si on les isole une fois synthétises on comprend qu’ils ne sont plus ce qu’ils semblaient. Des penseurs ont exploité ce filon là par la suite. Ce que l’on voit aujourd’hui c’est que la pensée, notamment républicaine, est un retour en arrière face à la pensée hegelienne, ou du moins ce qu’il a permis d’ouvrir comme possibilité de pensée. Car j’observe des personnes qui sabordent la negativite positive ou bien pour une pensée moraliste binaire, ou bien pour une pensée fantomatique au profit d’un pouvoir pervers et autoritaire. Les marges de liberté se resserent.