Le fascisme.

À V. G.

La méchanceté a besoin de méchanceté pour proliférer. Cela est son combustible. La hideur morale doit atteindre son comble pour qu’elle soit satisfaite. Le fascisme se renouvelle à chaque époque. Il doit passer à l’acte, sans quoi il n’est rien. Une destruction qui en reste au stade imaginaire n’est rien. Mais une destruction qui avance et prolifère, voilà la définition du fascisme. Son renouvellement a à voir avec la complexité de l’histoire. Il est à chaque fois inédit. Il agit dans l’ombre et les bas-fonds. Il peut être satanique et reposer sur une victime, comme on le voit aujourd’hui, ou bien encore scientiste. Son projet malsain va toujours à l’encontre du charme de l’existence. Il est violent, haineux, fantomatique et se laisse infiltrer dans tout type de milieux. Si on ne réagit pas à temps, il devient admis majoritairement.

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