Le romantisme.

La tristesse et le sérieux sont les ennemis du romantisme. Le romantisme est une action pour soi, qui attire les quémandeurs du moi. Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir un pays en soi, une unité et un but. La mendicité consiste en cela qu’on affiche se que l’on ne possède pas sous forme de réclamation. Le meilleur don que l’on peut faire est à soi-même. Il attire les foules et les quémandeurs. Celui qui agit pour soi est dans les cimes et les chemins, celui qui réclame dans les cryptes et les bas-fonds. La poésie est partout et le poète aime tout. Il poétise et il œuvre. Les quémandeurs sont des voleurs à sa traîne, des êtres d’une sociabilité obligée, des obsédés de la braguette. Mais le feu du poète est dévastateur et certains esprits avisés le comprennent. Son feu est contagieux et s’étale dans tous les domaines.

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