Décharnés de leur moelle, privés de corps, les fantômes s’assujettissent ensemble à des croyances new age. Le paradoxe est que ces croyances sont également primitives. Elles ne sont jamais modernes, ou bien très anciennes, ou bien délirantes. Le délire est un foyer ancien, que le présent anime, que des temps incertains actualisent. La force désintéressée de celui qui agit pour lui-même peut désamorcer ce déséquilibre. Il incarne une modernité quelque peu socratique, il est de son temps simplement car il correspond encore aux forces du cosmos et à la véritable pensée des anciens lorsqu’ils ont perçu le monde comme au premier jour.