L’incarnation.

Une parole nerveuse est toujours désincarnee, elle est une échappée asentimentale. Ce qui est incarné va vers l’autre dans l’objectif d’aller vers soi, et non son ego. Ce qui est incarné est sans affeterie, sans périphrase et sans discours sur la vérité des choses, inintelligible et oiseux. Comme pour la grâce, l’incarnation est le reflet d’une mécanique interne qui se dépasse et n’est pas centree sur des intentions cachées et narcissiques.

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