Face à l’énigme, le troupeau use de tous les moyens pour la confondre. Il la pense éternelle lorsqu’elle est fragile et ne repose sur rien, et lorsque son existence est précaire. L’éternité qui la tient ne lui est pas accessible, et le rend devot ou malveillant. Sa dévotion disparaît et le troupeau grossit face à l’éternité qu’il ne peut obtenir. Des philistins de toutes sortes brandissent l’étendard de l’éternité avec de furieux symboles, et la foule s’enrage à l’idée qu’ils puissent être vrais. Elle pense que l’éternité est un symbole… Le troupeau se dechaine dans sa furie terrestre et attente au céleste. L’être énigmatique devient sa cible, et à défaut d’obtenir son énigme, il tente de la faire disparaître. Car l’illusion s’apprête mieux à ses désirs, et car la terre lui est plus proche que le ciel.