L’émotion qui vient du cœur est souvent plus méchante que celle qui vient de l’esprit. Elle est forcée, épaisse et pataude. Alors que l’esprit semble saisir davantage le détail, elle s’accroche comme elle peut et sans bien voir à ce qui convient aux défaillances de l’esprit. Maladroite et peu jouissive, elle s’élance vers le sol et chute gauchement, ridiculement. Elle est un foutoir où s’engouffrent toutes sortes de pensées défaillantes, un dépotoir où l’on balance des émotions épaisses et condamnées.