Poésie (lieu, situation)

 

La poésie est inférieure à la nouvelle ou au récit. Ces deux-là sont certainement plus poétiques s’ils sont maîtrisés. Le roman lui est trop long, sa veine trop fragile, il s’effrite, s’essouffle et manque de piquer au vif, se trahit à moins d’être écrit d’une main de maître qui sait maintenir sa force d’écriture.

La poésie, vague, imprécise : on n’y comprend rien de ce que le poète exprime, on ne sait rien de lui, ses chiures tombent à l’eau de l’oubli comme le savon s’écoule par le siphon.

En vérité si la poésie est maîtresse, c’est uniquement en tant que poésie vécue, poésie vivante (je ne dis pas déclamée comme on nous ennuie à le dire), sentie, chrétienne ou mauvaise, mais dans la chrétienté, certainement pas dans le lien brisé, je laisse cela aux essayistes ennuyeux.

La poésie on la retrouve avec brio dans la nouvelle ou le récit, seuls écrits qui transmettent un lien direct, seule formule qui sied à l’appétit de vivre, voire de succomber à la poésie.

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