Des femmes sorties de nulle part dans la nuit. Des femmes sorties de nulle part, affrontent la nuit. Elles sont nulle part et elles sont la nuit noire. Leurs couleurs vives sont le désir du noir. Elle vivotent dans un amas de sable noir et avancent à l’aveuglette, érigeant des temples industriels, des temples où le sable broie le noir des couleurs. Les couleurs meurent, dans leur trajectoire vers la mort et les affres de la bêtise. Elle dansent la bêtise des hommes et affrontent dans le noir le supplice de leur désir : l’intelligence. C’était là un portrait de femmes au noir.