Ce que désire le reptile, avec sa victime, ce n’est pas de lui subtiliser son intériorité, car il n’y en a pas la place chez lui, mais de stopper son libre cours. Il enrage de ce que l’autre puisse avoir une aura, des valeurs et des lois en lui. L’absence de lois chez le prédateur est un élément qui le dérange particulièrement, car il n’a aucune assise et aucune stabilité. Il recherche cela dans les états de grâce chez les autres : cette stabilité qui lui fait défaut, car il est bancal, ainsi qu’une cloche. Il quémande la stabilité de l’autre et combat pour un but qu’il ne peut atteindre, telle une âme errante. Cette absence de stabilité le fait calculer à plein régime et suivre des démarches permanentes pour tenter de l’obtenir par l’illusion. Il serait capable de se faire passer pour un Dieu en terre promise. Mais il n aurait pas de stabilité pour autant. Il risque alors de jouer sur la pitié mais c’est là encore une illusion, car il est né sans stabilité et le restera.