Le mauvais périple.

Les scélérats pensent que le galérien à qui ils ont attribué une place infamante est censé se contenter de cette place, et que le malfaiteur, le patron de la canaille à qui ils ont attribué le poste de commandant a une place qui lui est échue également. Leur infamie et leur inversion proviennent des désirs et des instincts les plus vils de l’humanité, les plus anciens et les plus archaïques, que leur commandant incarne. Il incarne cette bêtise à toute épreuve, cette mécanisation du vivant. Leur périple sera de courte de durée, et les malfaiteurs ne s’en sortent jamais. Leur butin et leur trésor qu’ils subtilisent aux nobles d’esprit ne nourrira aucune âme, et comme l’expliquent certains contes, c’est le dernier et le galérien qui porte le sens de toute destination.

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