La tyrannie se révèle par l’uniformité du sentiment, ses limites permanentes, son incapacité à sortir d’elle même, son idée fixe. Son projet repose sur cette jachère, sur ce paysage uniforme. Une œuvre d’art monochrome peut être belle, mais pas un projet de civilisation. La civilisation s’engendre par elle-même, et les rois du passé n’ont été que de passage. La disparité en est le signe. Mais une disparité qui se prétend comme telle est l’évidence de ce tableau monochrome. Il ne produit aucune autre couleur que la sienne. Il est désolé.