L’air pensif.

C’est toujours quand j’ai l’air pensif que je ne pense vraiment à rien. Je suis dans un flottement total, stoned, rien ne se passe en moi qu’un flottement, une dérive. Et on me demande toujours, on aimerait toujours savoir à ce moment là à quoi je pense. Pourquoi veut on savoir ce qui se produit quand plus rien ne se produit ? C’est que là est le terreau, le terreau de la béatitude. Rien ne se passe, lentement, que moi même, la structure de ma raison, tenant une pensée évasive, évanouie, où plus rien n’a lieu que ce flottement, et où on aimerait flotter avec.

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