Le plateau de Bibémus

à Mélody P. si je ne m’abuse.

Tu dois croitre dans le plateau
Les plantes y sont grasses
Comme Socrate le piquet et comme un christ éperdu
Dans le coton de l’espace
Les sobriquets s’annulent et seulement les piquants

Du maquis sont le prélude et le couchant
Dans les yeux des arbustes et les tempes jaunies
On dirait qu’un renard a élu domicile
Venant de nulle part t’apporter tes affaires
A manger et de quoi te vêtir
Mais le renard sauvage est un peu stupide
Il n’y a que l’appartenance
Il n’y a que le grain épris de toi
Il n’y a plus de médisance
Tu es le pain du roi qui s’amaigrit
Tu es celui qui prend le cercle des épis
Il n’y a que le ciel solide qui touche
L’addiction venue à soi ce qui dans l’air s’arrête
La diction évanescente qui n’est plus soi
Le poing que martèle une hégémonie
Le sang coule sur tes lèvres et tes artères
Il n’y a pas une seule femme qui soit éprise
Le vent dégage tes cheveux qui sont la structure
Le temps épargne des aveux qui ne sont plus
Le terrain est sauvage et calme comme le crépuscule
Mais pas de temps ni aucune certitude
Tu t’arrêtes sur le bord des veinule
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