Les représentations maçonniques.

Le Dieu maçonnique est la plus infime partie de la métaphysique… cela contredit d’abord la science qui étudie la physique, puisqu’elle est infinie, et surtout, une fois de plus, l’immanence en soi en tant qu’elle est d’ordre naturel et non de l’ordre de la représentation mentale. Mais où se situe l’humanisme dans tout cela ? Dans les représentations mentales de quelques uns, dans leur ordre de la représentation mentale d’une infime partie de la métaphysique ? L’humain se définit surement par ses représentations, cela est propre à cet esprit de loges et de clans, de s’attribuer des représentations, également des symboles, souvent vulgaires, pour représenter leur représentations. Leurs symboles font parfois l’effet d’une structure dans le vide, en manque d’harmonie flagrant avec la réalité. Y aurait-il une harmonie dans les représentations métaphysiques de l’infime, sachant que le plus infime serait Dieu ? On en doute fortement. Tant de religions ont intégré la nature, l’extériorité et le cosmos plutôt que des représentations isolées, et invérifiées. Tout comme dans un certain scientisme, les représentations isolées ne semblent pas en phase avec la réalité, mais surgies d’un cerveau sans corps, sans participation active au champ du réel et du possible. Un gros œil dans un tringale ne semble pas être un secret, mais une représentation isolée. Ces projections là ne sont pas de l’ordre de l’immanence, d’un cosmos dans sa réalité, mais d’une infime partie, comme leur Dieu, de l’élément du réel.

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