L’immanence.

L’homme n’est pas responsable de ce que l’immanence ait disparu, car il n’aurait rien pu faire avec elle. Il a été poussé à produire et à travailler, guidé par l’immanence elle-même, l’idée d’être heureux. Cette idée d’être heureux lui a fait accomplir des merveilles. Puis le bonheur l’a gouverné plutôt qu’il ne le gouverne. Ses idées sont allées toujours plus vers le confort, et personne n’a pu y échapper. Il y a dans l’idée de garder son bonheur et de vivre dans une civilisation donné une impossibilité de retourner en arrière. La fatalité ne peut pas nous faire changer d’optique. Il n’y a aucune alternative à cela. Des émergences parfois là où l’on ne s’y attendait pas, puis la nuit à nouveau, ou plutôt le feu du jour, le feu brûlant. Le feu qui calcine. Rien ne peut l’empêcher de brûler. L’homme est devant son miroir : il voit ce qu’il doit faire mais il n’y peut rien.

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