Austérité

Misère mais tu es grande reine conservatrice
Seul le poète, seul le poète
Chante les feux d’une sirène sur des pavés
Il sait voir dans les lumières de la ville plus belle encore
Il encence les lueurs sans travées
Les cœurs qui s’étiolent et sont forts

Je me souviens avoir marché tout proche
De riches bâtiments dont l’austérité
N’était pas moins forte que ton cœur blond
C’est moi même qui avais vu ta structure
Moi même qui avais vu ce blé revêtir la ville

Tu étais si forte, bien avant qu’on ne me travestisse
J’étais la gerbe et la flamme de tes nuées
Tu étais intelligente il me semble
L’austérité des immeubles était élégante

Non rien ne me travestissait encore
En cette époque où nous fumes ensemble

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*