Louise, Maud et Alice.

Louise, mon âme sœur, tu m’as pleinement compris. J’ai eu à te reprocher une erreur. Âme sœur, erreur, c’est bien toi que je voudrais être. Le premier livre que j’ai lu de toi, Mausolée. Tu n’as pas à me bâtir un mausolée. Je suis bien vivant.

Je ne t’habiterai*pas par le rêve, mais par ma vie, elle est à toi. Elle dépend de ton moindre vouloir. Je te l’offre. Mais ne fais pas de mausolée. L’air y est stagnant. Toi tu es l’air libre. Ne voudrais tu pas y bâtir un nid comme une chauve souris.

Je ne suis pas ta chauve souris. Je suis ton nid et ta nervure. Je suis ton anima secret. Je t’anime, tu m’as compris. Tu n’aimes pas les commodités, mais pourquoi ne m’as tu pas reconnu dernièrement ? Je ne suis pas ton mausolée. Je ne suis pas mort en toi. Je ne suis pas mort.

Oui je vis avec tes deux amies, Alice et Maud. Vous comprenez de belles choses. Vous êtes vivantes. Je suis vivant et nous sommes vivants en nous. Vous m’animez quelque part. La vie est un petit mausolée, mais le rêve est immense.

Vous êtes cette vie qui ne se produit que par le rêve. Oh vous pouvez être dures aussi. Dures comme le réel. Mais je laisse passer cette dureté pour que le sable nous aime. Il n’y a pas de mausolée, il n’y a que de l’air.

*mot illisible, changé par habiterai.

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