Daphné Tamage.

La traitresse Daphné Tamage, qui a succombé à l’appel du mensonge, à ce qui n’est pas soi, sous couvert de soi, à ce qui est intéressé sous couvert de désintéressement, à ce qui, face à sa prescription fictive dans son roman, est en fait la quintessence et la caricature de ce dont elle eut du se prémunir. Cette prêtresse (je garde le lapsus) frivole, aux interrogations nombrilises, comme il est dit dans les critiques qui ne sont pas bonnes, cette culture du moi sous couvert du soi, comme on le voit partout, succombe à l’appel du faux et de ce qui n’élève pas.

C’est pour cela que je l’ai vue en présence de son garde du corps hier. Mais cette frivolité là qui est la sienne, relevée de clichés, car mon père n’est pas prêtre, il n’en a pas le courage, il n’est pas même spirituel, mais pense l’être (il me le disait tout le temps par lapsus : « pourquoi les gens ne pensent-ils pas à la spiritualité, plutôt que pourquoi les gens ne sont pas spirituels »), cette traitresse relève tous les clichés possibles. Mais elle ne sait rien d’une abbaye, elle ne sait rien de sa lumière filtrée et de l’aventure religieuse, de la similitude en le christ. Elle ne sait rien que des clichés du moi.

Je suis ce qui palpite, ce qui vit, ce qui est soi, ce qui s’élève, car je me suis construit en partie à partir et contre ce qui m’a prétendument été inculqué, je suis devenu ce qu’on voulait de moi et ce qu’on n’a jamais été (le seul de ma famille, y compris les trois derniers, car nous ne sommes qu’une loterie). Daphné Tamage, qui succombe à ce qui ne se voit pas, non pas le mystique, mais les affres égocentrés de fausses religions, de culture du moi déguisé en soi, pour parvenir à cette inversion de ce qu’est ou devrait être le spirituel, sans rien de mystique. Non une pauvre personne dans son jardin, rêvant à son château et ses femmes dont il ne possède aucun attribut naturel pour les charmer.

La culture de l’égo en somme, pour soigner Daphné Tamage, et un garde du corps pour la protéger de ses déboires. Elle n’est pas si belle que cela en plus en vrai. Pauvre Daphné, sors de ton dimanche, cours tes quatre chemins, tu aurais pu écouter des paroles moins creuses que celles de ton petit désir féminin. Allez salut.

N. B. : J’en profite une fois de plus pour finir sur ce mensonge, le pire de tous : prétendre s’intéresser au sort de l’humain, à la violence dans le monde lorsqu’on ne sert que soi et qu’on voudrait l’assujettir à sa morale de pacotille. Phénomène relevé également par Pacôme T., auquel j’ai toujours pensé comme lui.

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