Je connais très bien une chose : le terrorisme, et il est synonyme de petite morale, de moraline comme dirait l’autre. Il se croit tout permis, débarque à tout heure pour imposer sa loi, se justifie sans cesse, et appelle à l’intifada avec des bons sentiments. La moraline, les pieds sur la table, le ventre à l’air, le cul à l’air. La moraline qui s’explique du matin au soir sur des préceptes d’ignorance. La bonne vieille moraline.
Et que les génies lui aient pissée au cul depuis des temps illustres, tout le monde s’en réclame, et orne sa moraline d’œuvre de génie. Qu’ils aillent faire leur petite morale, semant des clichés et des crimes un peu partout, du moment que c’est ailleurs, qu’ils foutent la vie en l’air des uns avec leur moraline pleine de botox et de séries télévisées, de popcorn et de débardeurs.
Le cul à l’air, iels sèment leur morale, avant de repartir en arrière et de nous instruire sur ce que nous aurions de mieux à faire, le cul à l’air et l’index levé, ils iront jusqu’à citer la Bible ou le Coran sans le moindre scrupule, et pour les mêmes résultats, nous narrant la vie des prophètes.
Et ils nous expliquent le bon sens, ils nous expliquent leurs dommages, ils nous décryptent leurs préjugés, ils fondent en larme face à leurs forfaits, les culs bénis, vieille bonne femme avec son caddie ou jeune super star californienne, c’est du pareil au même, ils veulent du popcorn ou du saucisson, s’assoir aux premières loges du théâtre, devant l’écran de cinéma, et nous expliquer ce qu’il y a derrière.