Pour une théorie de la poésie
Pour une théorie de la poésie
Je vais vous dire ce qu’est le bonheur, cela vous semblera banal, passera inaperçu mais c’est tout un ordre qui sera bouleversé, une conception des choses dont on nous bassine depuis qu’on est, qu’on entend partout, absolument partout, dans toutes les couches sociales, tous les domaines de l’esprit.
Je vais vous dire : le bonheur est une sensation. Or les philosophes chient sur les sensations, surtout eux. Et ne me parlez pas d’hédonisme. Les ouvriers et les cadres font de même. Les soubrettes et les mères au foyer. Toutes et tous ont enseveli cette possibilité.
Le bonheur qu’on nous dit est une chose stable, durable, le philosophe nous assure que la philosophie sert à devenir simple, humble. Je crois qu’il ne croit pas un mot de ce qu’il dit, surtout qu’il ne croit pas en la philosophie. Il aime avant tout se masturber les neurones, oublier sa finitude.
C’est de la merde je vous dis, le bonheur est une sensation et celle-ci est le bonheur voilà tout. Qu’on l’obtienne, l’éprouve de telle manière, qu’on la réceptionne dans la justesse nécessaire, voilà que déjà les choses se compliquent. Avant tout il y eut la sensation.
- Publié le :
- 16 mai 2012 – 0 h 02 min
- Auteur :
- Florian
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