Ce qui me fait très plaisir c’est de voir à quel point vous vous êtes démasqués en voulant me démasquer, et l’idée que le monde le sache – car il le saura – bientôt d’autant plus. J’ai hâte qu’on voie ce qui se cachait derrière toutes les idées de révolution et de changement, de voir quel traitement on fait à celui qui est l’origine du désir et de l’inspiration. Le pilier du temple, sur lequel tout repose. Enlevez le, et tout s’écroule : le clown, elles, l’économie, tout. C’est bien trop d’honneur pour moi.
Les masques ne sont pas toujours là où on le croit, et ma pensée n’est pas celle à laquelle on s’attendait. Elle était plus délicieuse et moins repérable que vous ne ne l’espériez. Vous n’avez réussi à la cerner parfaitement, et vous avez sauté à pieds joint dans votre propre piège, vous montrant à la face du monde qui sera bientôt au courant de tout. De vos désirs, de votre comportement, et de vos prétentions. L’ordre à venir n’est pas celui auquel vous pensiez. Il sera encore une fois le mien.
Ce n’est pas vous oui, qui allez le planifier à votre guise, mais moi une fois de plus, et à mon insu – je n’ai qu’à avancer pour produire on dirait. Oui il ne sera pas le progressisme auquel vous vous attendiez, mais le mien, plus complet et génial, plus parfait. Et ce qui me fait tant rire, c’est qu’il n’y a pas une once d’orgueil dans ce que je dis, mais que des vérités objectives et vérifiables, preuves à l’appui.