Aidez-moi.

Je suis dans cette béatitude souvent, l’onde est tellement fine, tellement mince, mes sentiments passent à travers les portes, dehors, à l’extérieur, une telle merci, une telle merci au monde. Là tout à l’heure, pendant trois heures et sans ce cercueil noir, vous existiez, mais comme il se doit. J’avais honte d’être si fin, j’étais mal à l’aise. Je m’inquiétais pour moi, comment peux-tu être si fin, si inframince, comme tes pensées peuvent être si fines et délicates, cela va te jouer des tours, vois ces belles filles, mêmes elles…Et je divaguais, je vous l’ai dit je chemine, cela bouge tout le temps, je suis à l’extérieur dans un parc, des voitures défilent. Mais comment est-ce possible, je ne sais pas, la solitude fragilise, il me faut de la force, il me faudrait de la force pour vaincre cela, oui vaincre mais je ne veux pas, je veux mourir à ce monde si beau et si fin, et si subtil, aidez-moi, aidez-moi.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*