L’angoisse.

Le cœur rayonnant de Florian, jamais ne connaitra t-il, jamais ne laissera t-il ailleurs que dans sa falaise ce qui a attiré, ce qui a perché ce monde, ce qui a transformé les appogiatures en des messes, car il était de toute évidence ce qui préexistât à l’existence, ou bien il était ce qui resta dans le berceau, ou bien encore ce qui traverse et fend les airs qu’on a pris pour une terre ferme. On l’a mis dans le cercle où pullulent les mauvais oiseaux, où s’encornent des vaches, on le traite comme un marsupial, on cisèle ses poches et on le lance dans les volières parmi la fiente, parmi tout ce qui jamais n’a eu de prières. On prie pour lui, on le voue à ces plates bandes où on le scrute, on le divise dans les blocs laborantins de l’avenir, on le place au-dessus de tout après l’avoir mis en terre. Mais il n’est pas de cet esprit laborantin, il n’est pas de cet esprit là il prend sa force dans les airs que fend l’aigle, dans les mers que traverse l’albatros, dans les cours d’eau que traversent les cygnes, et ses ailes feulent à la face du monde qui l’a déchiré par son feu de dragon et son venin espiègle. Florian est l’appogiature divine que des misères ont scellé pour lui causer tant de mal, tant de mal que son innocence et son esprit rieur lui ont valu ces angoisses que l’on n’explique pas, que l’on n’expliquera jamais.

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