La douceur.

Ne vous trompez pas sur l’immense douceur de Florian, car la violence est le signe qu’on lui porte atteinte. Doux et sociable, les félonies diverses de ce monde lui seront faites, car il est charmant et plait aux femmes, et cela pour le concours animal des gens, cela il faut le lui arracher et lui léguer la misère qu’ils sont.

Mais la douceur de Florian est éternelle, elle est ce fond où l’on puise et où tout le monde veut puiser, en se servant de lui, en le malmenant, injustement, sans loi, violemment. Abattu par les gens, isolé, violé, on l’accusera ensuite du forfait qu’on a commis contre lui, on lui reprochera d’être dépossédé de ce qu’on lui a pris.

Et cela pourra prendre une envergure internationale, risible et pitoyable, pour dénaturer l’ange, depuis toujours, pour le lyncher à l’échelle mondiale, abandonné peu à peu de tous, livré à des exactions diverses, seul, isolé, fragilisé, sans recours à la justice. On abat Florian comme une bête à l’abattoir.

Mais cette douceur qui est Florian, elle est juste et elle ne partira jamais tout à fait, malgré les offenses et les blessures à la chaine qu’on lui administre. Savez vous bien que Florian est toujours douceur, et que dès qu’il consulte son smartphone, ce cercueil noir comme dirait l’autre – j’avais employé aussi cette expression pour parler de la télévision il y a quelques années – une lance lui transperce le cerveau, le pourfend et le laisse souffrant et pantelant face à ce sort qui lui est fait ?

Car Florian est douceur, Florian est cette douceur. Il consulte rarement son smartphone dehors, à chaque fois on lui transperce l’esprit. Il s’en sort, il s’en sortira malgré les atteintes les plus lourdes qui soient à son intégrité.

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