Le champ de la maçonnerie n’est pas vaste, mais austère et ramassé. Il cultive des expédients, comme des petits pots dans un jardin. Il n’a pas l’amplitude, le bouleversement d’autres formes de philosophie. Il a un côté menteur, petit, replié sur lui-même. Il n’est pas l’ouvert, mais plutôt renfermé et aigri.
Dans le fond je pense qu’il n’est pas franc, il n’a pas de franchise en lui, mais déblatère au nom d’une pensée qu’il aurait aimé atteindre : celle des libres penseurs, des créateurs. Il se complait, se regarde, dans son petit cloitre. Mais la religion ne lui appartient pas, l’art non plus : il est fermé et prétentieux, il tourne sur lui-même essayant d’atteindre un objectif dont sa propre clôture l’en empêche.
Il est comme un jardin fermé, sans accès à l’universel, la grandeur, le dépassement et la beauté. Il est un racontar, il balance des histoires et des résumés sur de la grandeur, mais sans être grand lui-même, il balbutie mais toujours, ou plutôt, jamais il ne s’évade.