Les signes sont bien peu de choses pour le médium, il évolue sur un terrain conquis par le sens. Chaque élément du décor lui parle. Il n’est pas un philistin, mais un prophète.
Il est toujours conquis, rieur, ou bien altéré par les autres, par des ombres, des endroits lugubres et des nids d’araignées. Mais il rayonne toujours, car il est repris par ce cours indemne, par la délicate essence qu’il est.
Il brave tout, et se sent bien chez lui ou bien ailleurs, il altère parfois le sens, évolue, et n’est jamais fixe. Les signes sont fixes, parfois cloués, mais lui est le cygne qui dérive, il brave les possessions et les névroses, il est tout.
Même quand il paraît suffisant, en fait il essaie, il s’adonne au monde, il évolue, fluctue, et retrouve sa personne. Un felon veut profiter de lui, des hommes s accaparent des droits.
Il ne peut être inerte, mais toujours possible, même parfois dans l’inertie, il rêve, et ne transige pas avec l’appui et la suffisance. Il est l’ouvert, et non le cadenas (comme l’autre).