Le rêve d’un mièvre

Je serai donc seul. Seul parti aux sons des passeurs de mondes. Délaissé mais heureux. Endurci mais fragile. Je serai faible mais une force me guidera. Un immense reste dans une immense perte. Oublié mais accompagné de quelque chose, un chant qu’entendent certains que je n’ai pas connus, mais dont j’approuve l’existence. Sans honte, je verrai un pays neuf noirci de crêtes volcaniques et d’écume. Sans aucune délimitation ni échelle de grandeur. Ce pays ne résonnera jamais dans vos gueules creuses ni dans la mienne mais qu’importe, l’espoir est certain que nous l’avons imaginé dans un rêve débile. Tout cela changera certainement de vos voix vocodées pour cerveaux synthétiques. Car ce monde sera une synthèse naturelle.

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