Le possible.

Je suis l’acteur de ma propre vie, mais pas au sens où vous l’entendez, car je n’agis en rien. Je teste ce qu’il y a de potentiellement humain en moi, je jauge, sans jamais ne rien faire. Je regarde ce qui est possible. J’aime particulièrement me trouver ridicule. Cela me fait rire aux éclats. En testant tous les possibles, d’abord je démolis la nullité humaine-les robots divers et pullulant de la civilisation robotique que j’ai totalement oubliés-, ensuite je teste la viabilité, la stabilité du possible. Car le possible est une chose sérieuse. Mais je ne peux aborder l’agir, j’en reste au possible, purement cérébral. Je suis le cerveau de l’agir, le remembrement de l’espace (?). Je teste tout, je ne peux pas faire grand chose car on ne veut pas me voir. Alors je teste, j’émule le possible, je le rends jaloux presque. Je n’ai plus rien à voir avec vous.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*